Piloter la donnée : le vrai “levier marge” en BTP (quand tu es sur ProDevis ou Batigest)
Dans beaucoup d’entreprises BTP, le logiciel de devis/facture (type ProDevis ou Batigest) est le cœur… mais une partie de la réalité reste ailleurs : Excel, mails, WhatsApp, dossiers partagés, papier, et parfois même “dans la tête du conducteur”.
Résultat :
- tu passes ton temps à ressaisir (donc tu crées des erreurs),
- tu prends des décisions avec des données incomplètes,
- tu découvres les écarts trop tard (souvent à la fin du chantier… quand c’est déjà perdu).
La solution n’est pas “un tableau de bord de plus”. La solution, c’est un tableau de bord connecté à la donnée source (devis/facture + production chantier), avec une logique de pilotage adaptée au BTP.
Pourquoi le tableau de bord connecté au devis/facture est devenu indispensable en BTP
Le BTP n’a pas un problème de logiciel… il a un problème de circulation de données
Un devis signé, c’est une promesse. Mais ce qui fait (ou détruit) ta marge en BTP, c’est :
- la dérive d’achats,
- la dérive de temps de pose,
- les oublis de facturation,
- les retards de paiement,
- les SAV qui s’empilent.
Donc ton pilotage doit te donner une lecture préventive, pas “comptable après coup”.
Dans l’ERP APM, le tableau de bord sert justement de page d’entrée avec des tuiles et des chiffres automatiquement calculés. Ça change tout : tu ne “reportes” plus, tu pilotes.
Les indicateurs de performance qui comptent vraiment (et qui parlent terrain)
Exemple concret côté APM : le tableau de bord inclut notamment :
- chiffre d’affaires projeté,
- montants d’achat,
- montants de pose,
- une zone facturation (total, solde restant à encaisser, nombre de factures),
- des stats chantier (marge brute journalière moyenne, CA journalier, taux de pose, coeff de vente / marge).
Ce sont des KPI parfaits pour le BTP parce qu’ils relient commercial ↔ exécution ↔ cash.
Comment on passe d’un ProDeVis/Batigest “isolé” à un pilotage data temps réel (ERP NoCode + connecteurs)
Le principe : une “source d’information fiable” (et pas 15 tableaux Excel)
Le bon schéma en BTP, c’est :
- ton logiciel devis/facture reste la source commerciale
- ton ERP (NoCode) devient la source opérationnelle (chantier, achats, planning, SAV, logistique)
- le tableau de bord agrège tout en continu
Et surtout : tu standardises la donnée avec des règles (statuts, validations, droits).
Dans le guide APM, on retrouve déjà cette logique “qualité de saisie” : vérifier les infos, statuts/pastilles, éviter les erreurs de soumission.
Les connecteurs : le nerf de la guerre (et c’est là que ça bloque chez beaucoup)
Tu peux avoir le meilleur tableau de bord du monde… si tu dois alimenter à la main, ça ne fonctionne pas.
Nous, nous avons justement développé des connecteurs pour répondre aux besoins clients :
- ProDevis : développement d’un connecteur API sur mesure (développé “en Python”) car l’outil n’était pas compatible Make, donc il fallait du spécifique.
- Batigest : connecteur via n8n (logique similaire : automatiser les flux entrants/sortants et fiabiliser la synchro).
Et côté terrain, tu complètes avec des automatisations (notifications, relances, synchros).
Pourquoi l’ERP NoCode (Bubble) est souvent le meilleur choix
Dans l’étude APM, l’approche NoCode a permis :
- un MVP en 3 jours,
- une V1 en 17 jours,
- avec tableau de bord KPI, chantiers/fournisseurs/achats, planning digital (écran 98 pouces), flotte, relevés d’heures, SAV….
Le point important en BTP : tu n’achètes pas “un logiciel”, tu construis une plateforme métier qui colle à vos process (et qui évolue).
Exemple de modules “qui nourrissent le tableau de bord” (et évitent les angles morts)
Toujours côté APM :
- Achats : tu consultes commandes passées/à passer + montants, filtres (chantier, fournisseur, statut…), et tu détectes les manques (ex : commandes sans ARC / date de livraison).
- Fournisseurs : vue annuelle des commandes et montants, détail par chantier, livraisons, bons, factures, statut de réception + filtres avancés.
Ça, en BTP, c’est du pilotage marge pur : tu vois la dérive avant qu’elle te saute au visage.
Étude de cas APM : du “tableur” au pilotage BTP par la donnée (tableau de bord + ERP + IA)
Le point de départ : un classique du BTP
APM (menuiserie) avait une gestion majoritairement sur tableurs, avec manque de centralisation, doublons, décisions ralenties. Ça parle à énormément d’entreprises BTP.
Le tableau de bord APM : ce qu’il affiche (et pourquoi c’est intelligent)
Le guide ERP montre un dashboard qui combine :
- activité (échantillon en cours, CA projeté),
- production (achats/pose),
- facturation (total, solde à encaisser, nb factures),
- performance chantier (marge brute journalière moyenne, taux de pose, coefficients),
- lecture par conducteur de travaux (répartition projets + CA projeté + achats + pose).
C’est exactement le niveau de visibilité dont une PME BTP a besoin : simple, visuel, actionnable.
L’IA branchée sur l’ERP : pas du gadget, un “copilote”
Dans l’étude de cas, l’ERP est enrichi d’une IA (OpenAI + Botpress) avec des fonctions ultra opérationnelles :
- analyse temps réel des performances chantier (prévisionnel vs réalisé),
- identification rapide factures/fournisseurs associés,
- génération de rapports pour décider plus vite.
En BTP, c’est précieux : tu transformes la donnée en réponse immédiate (au lieu de fouiller).
Résultats : vitesse, productivité, coût (et surtout appropriation)
Toujours sur APM :
- tâches répétitives réduites : 4h/sem économisées côté administratif, 2,5h côté responsable d’entrepôt,
- ERP développé en 17 jours vs 75 (estimation classique), économie ~58 jours-homme et budget réduit ~65%,
- et surtout : APM devient propriétaire de son ERP (évolutivité + indépendance).
Ce qu’on recommande pour répliquer ça chez une entreprise BTP (ProDevis ou Batigest)
Actions clés (pilotage projet + maîtrise des risques)
- Cartographier les flux de données (devis → chantier → achats → factures → encaissements → SAV)
- livrable : schéma + dictionnaire de données (champs, statuts, règles).
- Définir 10 indicateurs de performance max (lisibles en 30 secondes)
- livrable : maquette du dashboard (tuiles + filtres dates + drill-down).
- Connecter ProDeVis/Batigest via connecteur (Python / n8n) + webhooks
- livrable : synchro automatique + logs + alerting en cas d’échec.
- Déployer un ERP NoCode (Bubble) par itérations
- livrables : V1 (chantiers/achats/planning), V2 (SAV/logistique), V3 (IA copilote).
- Cadrer conformité & sécurité (RGPD, droits, durées, traçabilité)
- livrable : matrice d’habilitations + règles de conservation (CNIL) + plan de sécurité. (CNIL)
Points de blocage à checker tout de suite (pour éviter les dérives)
- Où est la source de vérité des statuts chantier (et qui peut les modifier) ?
- Quels sont les champs obligatoires pour éviter le “tableau de bord vide” ?
- Quelle granularité de marge tu veux : par chantier, par équipe, par conducteur, par typologie ?
- Tes utilisateurs terrain : ils saisissent sur mobile ? qui valide ? (sinon, la donnée se dégrade vite)
Conclusion
En BTP, piloter la donnée via un tableau de bord connecté à ton logiciel de devis/facture (ProDevis / Batigest) n’est plus un “plus” : c’est le moyen le plus direct de protéger ta marge, sécuriser ton cash, et arrêter de subir les fins de chantier.
Et l’ERP NoCode (avec des connecteurs sur mesure + automatisation) te permet d’avoir un outil à votre image, rapidement, sans attendre des mois un éditeur.
