Témoignages

Une journée dans la peau d'Emma, Chargée de communication chez Les Jardins du Buëch.
Salut Emma, peux-tu nous décrire en une phrase ton métier ?
– Je suis chargée de donner de la visibilité, ainsi qu’une image de “marque” sérieuse et avenante à notre association, afin de vendre et de fédérer.
Comment juges-tu tes compétences acquises en formation à ton arrivée chez Les jardins du Buech ?
– Très bien ! J’ai tout de suite pu faire l’essentiel de ce qu’on me demandait : créer des sites Web et e-commerce, revoir la communication papier, gérer les réseaux sociaux, créer des vidéos … Je n’avais plus qu’à “dégrossir” et monter en compétences grâce à l’expérience.
Décris-nous une journée type en tant que chargée de communication digitale chez Les jardins du Buëch.
– Je m’installe au bureau à 9 h 00, et je commence par checker mes mails et les réseaux sociaux. Après, c’est assez changeant (et plus j’avance, plus mes missions évoluent !), les journées sont différentes. Je passe autant de temps au bureau qu’ailleurs. En ce moment, sur une semaine type, je peux dire que je passe au moins une demi-journée à filmer, une journée entière à monter des images, du son, créer des scénarios, des voix-off … Je passe aussi pas mal de temps à monter des présentations de projets pour diverses réunions, à me pencher sur de l’événementiel, à faire des “brainstorming” avec les co-directeurs pour nos stratégies futures. Et évidemment à entretenir les sites Web, les réseaux sociaux, la communication papier, et toutes les “petites demandes” annexes (vêtements floqués, logo sur les voitures, création d’étiquettes … etc.). Bref, c’est très riche !
Quel est le point fort de ton travail ?
– Créer du contenu vidéo, notamment sur notre projet de série : un épisode par mois sur le maraîchage bio et les missions de l’association. J’aime beaucoup parce que c’est créatif. C’est un projet complet que je peux gérer de A à Z en touchant à tout : écriture, image, son, voix … Puis le partage de tout ce contenu avec tout ce que ça implique.
Bien que ton job soit génial, as-tu une mise en garde à formuler par rapport à la réalité de ce métier ?
– Il nécessite une forte autonomie ainsi qu’un bon capital “créatif”. Si on n’est pas capable de prendre les devants, ni de gérer un projet dans sa globalité et de faire preuve d’imagination … Ça peut vite être compliqué. À mon sens, il faut aussi vraiment choisir une entreprise et des produits en lesquels on croit et qui nous correspondent. Des produits qu’on achèterait ou une entreprise à laquelle on adhérerait en tant que consommateur. J’aurais beaucoup de mal à le faire si je n’étais pas persuadée que ce que je vends est au top.
Quelle est l’ambiance de travail pour une chargée de communication digitale ?
– L’ambiance est au top du top. On travaille vraiment main dans la main, dans un bon esprit d’équipe. Je dois suivre des directives, mais je peux tout à fait donner mes idées et points de vue. Je serai écoutée et considérée. On me laisse aussi une grande liberté pour mener mes projets à ma façon. Je ne sais pas si c’est partout pareil, mais je suis pleinement intégrée aux projets sur le long terme. Ça fédère beaucoup d’engouement et d’investissement personnel. Ça donne une équipe très soudée ! On rit beaucoup ^^.

Harry, tu es le directeur des jardins du Buëch
- Savoir-faire
- Diplômes
- Expérience professionnelle
Pour une entreprise comme les jardins du Buëch, la communication est primordiale. En quoi Emma fait-elle la différence ?
– La communication est un axe stratégique pour notre structure, et les projets que nous mettons en œuvre doivent avoir une résonance sur le territoire si nous voulons qu’ils perdurent. Au travers de notre communication, nous devons montrer notre professionnalisme. Et sans une personne dédiée à ça, compétente et impliquée comme l’est Emma, ce ne serait pas possible. Emma gère toute notre communication (sites Internet, réseaux sociaux, chaîne YouTube, événementiels, etc), elle est associée aux projets de développement avec la Direction, elle est source d’idées et force de proposition. Autant dire indispensable…
Chef.fe de projet e-Commerce est un titre RNCP et non un diplôme de type licence : est-ce un frein à l’embauche ?
– Absolument pas. Ce qui compte, ce sont les savoir-faire, pas le titre. De la technique, des idées, de l’implication dans le projet de l’entreprise, de l’audace, voilà ce que l’on attend d’un collaborateur.
Autre chose à noter 😉 ?
– Continuez votre formation animateur E-commerce, c’est une très bonne base. Les personnes sont compétentes à l’issue. Mais ça vient aussi de la qualité des formateurs… 😉

Une journée dans la peau de Sebastien, Chef de projet E-Commerce à Couleurs Paysannes
Salut Sébastien, peux-tu nous décrire ton métier en une phrase ?
– Je suis Chargé de projet e-commerce. Concrètement, je développe les différentes sources de revenus en ligne en trouvant des solutions qui répondent à nos contraintes et aux besoins de nos clients.
Quel est ton parcours, comment en es-tu arrivé à devenir Chargé de projet e-Commerce ?
– Commercial durant plusieurs années, j’ai souhaité compléter mon expérience par une formation e-commerce. Ça m’a permis de faire la différence face à la multitude de profils similaires au mien.
Comment juges-tu tes compétences acquises en formation à ton arrivée chez Couleurs paysannes ?
– Bien ! Dans mon cas, c’était une suite logique car j’étais en stage de formation avec eux. Trois mois durant lesquels je me suis imprégné de l’entreprise, leur façon de travailler et de leur problématique. Je savais à quoi m’attendre et j’ai simplement continué ce que j’avais commencé à mettre en place.
Décris-nous une journée type en tant que chargé e-Commerce chez Couleurs paysannes.
– On peut dire que je suis très polyvalent ! Je gère toute la ligne jusqu’à la livraison. Ça commence par le relevé des commandes, la relation clients via notre chatbox, l’optimisation du référencement naturel afin d’être plus visible, je m’investis aussi sur l’amélioration de l’expérience client, la création de partenariats, la veille marketing, l’anticipation et la préconisation stratégique, et ça se termine par une part de manutention, de livraison, et de démarchage commercial.
Quelques sont les missions fortes de ton travail, celles que tu aimes particulièrement :
– J’aime le challenge… Les missions autour de la création de partenariats, de la veille marketing, de l’écoute de la clientèle, la création de produits, l’animation des réunions, la mise en place de processus de concertation interne, l’anticipation et préconisations stratégiques, l’amélioration de l’expérience client, … En réalité j’aime beaucoup de choses dans mon métier … 😊
Bien que ton job soit génial, as-tu une mise en garde à formuler par rapport à la réalité de ce métier ?
– Le salaire ! Si vous intégrez une petite structure, il ne faut espérer toucher les salaires indiqués sur certains sites qui informent sur ce type de métiers.
Vous commencerez sans doute au Smic. Si vous êtes issu de branche du commerce, marketing ou communication, cela peut vous aider à évoluer plus vite. La réalité économique, c’est que les TPE/PME ont besoin de cette polyvalence.
Quelle est l’ambiance de travail pour un chargé e-Commerce ?
– Chez couleurs paysannes en tout cas, l’ambiance est très bonne. Je me réalise dans mes missions. Bien évidemment, je me sentirai mieux lorsqu’on atteindra le million de CA sur couleurs-paysannes.fr ! 😉

Une journée dans la peau d'Elia, Community manager en Freelance
Salut Elia, peux-tu nous décrire ton métier en une phrase ?
– Bonjour à tous !
Mon métier en une phrase ? Ouhlà ! 😉 Je dirais : développer la visibilité des entreprises sur les réseaux sociaux, tout en fédérant une communauté pour fidéliser et acquérir du trafic qualifié et par conséquent, augmenter l’activité en boutique et e-commerce.
Comment juges-tu tes compétences acquises en formation pour te lancer dans un projet freelance en tant que Community manager ?
– Les compétences techniques et pratiques sont acquises lors de la formation. Bien évidemment, quand on travaille sur les réseaux sociaux, il faut rester à l’affût des tendances, s’informer, lire, être très connecté et curieux 😉 Il ne faut pas oublier que malgré l’expérience en entreprise durant le Bachelor, il faut encore beaucoup travailler pour passer de junior à expert. Pour moi, freelance veut dire aussi se renseigner sur le statut professionnel que l’on souhaite, trouver des clients, cela demande de l’investissement personnel, beaucoup d’investissement !
Décris-nous une journée type en tant que community manager freelance.
– Chaque journée est plutôt unique, mais les missions types sont de discuter avec l’entreprise afin d’établir un planning et une stratégie marketing. Définir la e-réputation que la marque veut diffuser en s’appuyant sur les valeurs de l’entreprise. Être force de proposition est essentiel tout en sachant s’adapter à la demande et aux moyens.
Chaque jour, je photographie et filme de nouveaux produits, je les retouche et resize si besoin et je reste en veille sur les sites de photos libres de droits au cas où 🙂
Je suis souvent amenée a créer des visuels à l’aide d’outils en ligne pour les réseaux sociaux, banners de blog ou landing pages.
Je poste évidemment sur les réseaux sociaux en travaillant la ligne éditoriale en fonction des différentes cibles et en respectant les heures de pointe, les hashtags, la localisation de mes images, l’identification des produits ou personnes sur mes publications pour qu’elles aient une plus grande portée. Une grosse partie de mon travail est la rédaction d’articles en veillant au bon référencement mais aussi à la ligne éditoriale encore et toujours.
Pour finir, je crée de l’interaction avec la communauté pour la faire vivre et faire de nos abonnés de vrais ambassadeurs.
Quel est le point fort de ton travail ?
– J’ai une âme d’artiste et un fort penchant pour les outils numériques… Pas facile d’allier les deux a priori si on ne veut pas être graphiste… Community manager me permet d’exploiter ma créativité, de communiquer par tous les biais et la diversité des tâches me permet de ne jamais m’ennuyer ! 😍
Bien que ton job soit génial, as-tu une mise en garde à formuler par rapport à la réalité de ce métier ?
– Oui, il n’est raiment pas évident de se déconnecter les jours off quand on a un smartphone !😑
La concurrence est-elle difficile en PACA ?
– Il y a beaucoup d’entreprises qui gèrent elles-mêmes leurs réseaux sociaux avec le peu de temps dont elles disposent.
Donc, il y a des besoins évidents mais les petites entreprises n’ont pas toujours le budget pour embaucher à plein temps. C’est pour cela aussi que je me suis mise en freelance, il y a certains de mes collègues qui ont choisi de rester salariés et ont opté pour de la mutualisation de poste.
Comment as-tu trouvé tes clients ? Fais-tu toi-même la partie commerciale ?
– Je suis allée me présenter en candidature spontanée pour le premier client puis le bouche-à-oreille a fait le reste. J’avoue que pas mal de propositions viennent aussi lorsqu’on me demande ce que je fais comme métier 😉 .